Colocation : nos conseils avant de vous engager
Colocation : nos conseils avant de vous engager
Le marché de la colocation poursuit son développement, notamment en raison du coût des loyers. Mais avant de s’engager dans une démarche de ce type, les futurs colocataires doivent connaitre précisément les règles de cet engagement. Explications.
La colocation, un véritable engagement commun
Vivre en colocation est de plus en plus fréquent. Cette solution est notamment souvent plébiscitée par les étudiants qui peuvent ainsi réduire le coût du logement en se partageant les frais. Mais il faut savoir que la colocation est un régime qui s’applique aussi aux couples non mariés ou non pacsés. Certains seniors, collègues de travail ou amis choisissent également de plus en plus cette solution. Au moment de la signature du bail, celui-ci doit comporter les noms de l’ensemble des colocataires. Il peut s’agir d’un bail unique qui regroupe tout le monde ou de baux distincts pour chaque résident colocataire. Une fois ce contrat signé, les colocataires sont tenus de respecter leurs engagements, à commencer par le paiement du loyer, mais aussi les réparations locatives, les charges, sans oublier qu’ils doivent assurer le bon entretien du logement.
La clause de solidarité, un élément clé de la colocation
La clause de solidarité n’est pas une obligation légale pour le bailleur. Mais dans les faits, il est très rare qu’elle ne soit pas inscrite dans le contrat locatif. Concrètement, cette clause de solidarité implique que si un des colocataires, pour une raison ou pour une autre, ne paye pas sa part, les autres résidents du logement doivent s’en acquitter. Avant d’envisager une colocation, il est donc particulièrement important de s’assurer de la solvabilité de l’ensemble des colocataires. À noter également que la clause de solidarité intervient en cas de départ d’un colocataire. Celui-ci demeure tenu de payer sa part, à moins que le bail ne soit renégocié auprès du propriétaire et que le loyer et les charges soient répartis sur les colocataires restants. Quant au partant, s’il n’est pas remplacé de façon officielle (avenant au bail initial), il doit donc continuer à payer, et ce durant six mois.
Quelques points à connaitre avant de signer une colocation
Parmi les choses à savoir, il y a le fait que le bailleur est en mesure de demander un garant pour chacun des membres de la colocation et que celui-ci peut être amené à régler les impayés si cela est nécessaire. Une assurance habitation doit être souscrite, et pour faciliter les choses, il est beaucoup plus pratique que l’ensemble des colocataires s’adressent à un seul assureur. Cette assurance peut éventuellement être souscrite par le bailleur lui-même. Dans ce cas, son coût sera répercuté sur le loyer du logement concerné. Si l’un des colocataires souhaite s’en aller, il doit en informer le bailleur par le biais d’une lettre recommandée avec accusé de réception. Dans ce cas, il est important de respecter le délai de préavis. Celui-ci est généralement de trois mois pour un logement vide et d’un mois pour un meublé, mais il peut arriver que le bail précise une durée différente. Dans le cas où ce sont tous les colocataires qui souhaitent résilier leur bail, une seule lettre (signée par tous) s’avère suffisante.